Un passé peu glorieux
Il faut se mettre d’accord sur plusieurs choses quand on parle des chevaliers.
- Ce n’est pas un groupe structuré à l’échelle mondiale.
- Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de coordination
- Ils sont puissants mais pas omnipotents et un groupe d’êtres magiques bien entraîné peut leur faire très mal.
- Ils ressemblent beaucoup à des groupes paramilitaires et sont facilement assimlés à des terroristes.
- Au milieu des années 90, les Chevaliers de la lumère se sont retrouvés dans une impasse. Ils n’étaient organisés qu’en petites cellules sans rapports les unes avec les autres et ne pouvaient donc pas mener à bien des opérations qui auraient pu mettre à mal la société draconique.
Société à laquelle ils ne connaissaient quasiment rien par ailleurs.
La plus grande et la plus prometteuse des structures était celle de Von Blotten. Et sa mort suite à une action de vos Pjs a été une catastophe pour tout ceux qui pensaient avoir trouvé un chef qui les mènerait loin et pourraient les rassembler sous une seule bannière...
Mais ce fut aussi une résurection pour les forces vives de ce mouvement. Pour tout ceux qui ne comprenaient pas les actions para-militaires peu préparées auxquelles ils avaient participé et surtout leur peu d’intérêt sur le long terme dans la poursuite des parasites que sont les dragons et leurs serfs (tout le monde aura je l’espère reconnu les êtres magiques dans cette description).
Aussi, après la disparition des anciennes "têtes" du mouvement, des jeunes loups aux dents longues ont pu bâtir une nouvelle organisation plus souple, plus efficace et plus au courant de la situation draconique mondiale.
Qu’est-ce qu’un chevalier de la lumière ?
Les chevaliers de la lumière sont des gens ordinaires qui ont eu la malchance un jour de croiser un dragon sous sa forme écailleuse. Pour des raisons aussi personnelles que diverses, ces personnes ont décidé de les éliminer après s’être rendu compte que ce n’était pas un créature isolée et qu’ils infestaient le monde.
Le plus souvent, lorsque l’on essaye de tuer des dragons et que l’on survit, on tombe assez rapidement sur des gens qui ont la même obsession. C’est souvent ainsi que le recrutement se fait, quand on rencontre quelqu’un qui ne veut pas vous mettre une chemise qui se boutonne dans le dos lorsque vous lui racontais vos mésaventures.
Et la chasse aux dragons peut commencer. Ou finir très vite selon le degré de préparation. Alors on se tourne vers les séides des dragons : ces humains aux curieux pouvoirs que l’on nomme des êtres magiques. Et là, la chasse est plus facile puisqu’ils ont des modes de vie beaucoup plus stéréotypés et des pouvoirs moins importants.
Enfin, ça c’est la théorie puisque plus ils sont faciles à reconnaître et plus ils sont forts.
Tout ce que tu ne connaîs pas te tueras
C’est cet adage dont se sont emparés les nouveaux dirigeants avant de se répartir le monde en zones d’influence. Il siginifiait pour eux le besoin pressant de mieux connaître leurs ennemis et leurs alliés afin de mieux coordonner les actions futures et porter ainsi des coups terribles aux parasites.
Mais revenons rapidement sur les dirigeants. Ils sont au nombre de cinq et se sont entendus dès le départ pour se répartir les tâches au niveau géographique mondial et ainsi garder une totale indépendance de mouvements et de politique. Ainsi, les conflits d’intérêts et de personnes sont réduits au maximum mais les possibilités d’opération et de coopération à grande échelle sont augmentées...
Cependant, vu les conflts présents sur les différents continents et le manque de présence humaine dans certaines régions, les organisations restent très disparates. On peut les répartir en deux grandes catégories : les riches frères ennemeis (Europe et Amérique du nord) et les parents pauvres (le reste du monde). Il est à noter que les organisations "chevaleresques" sont absentes de certaines régions du monde en particulier le proche et le moyen orient. Dans ces régions, la population a d’autres chats à fouetter que de se soucier de l’apparition de quelques reptiles dinosauriens. Et dans le pire des cas, une grande partie de ladite population est armée et même lourdement armée et pourrait régler le problème en quelques rafales de Kalashnikov plus ou moins ajustées.
2En Amérique du nord2
En Amérique du nord, il y a un avant le 11 septembre et un après. Pour les chevaliers de la lumière de cette région, c’est un peu pareil. Les organisations d’avant 2001 étaient disparates, surarmées et peu efficaces. Elles n’ont pas résisté longtemps aux assauts administratifs des agences gouvernementales.
Celles qui en ont réchappé montrent un tout autre visage.
La réorganisation des cellules américaines est dûe à Walt Rodney Bragg. Ce petit homme replet et néanmoins charismatique est l’homme le plus influent du mouvement des chevaliers de la lumère. C’est lui qui a coupé les ponts entre les groupes de chevaliers et les milices d’extrême droite qui pullulent aux Etats Unis. Il tient en effet à ce que son mouvement ne se perde pas dans des considérations politques qu’il méprise. Se servir de ces mouvements est naturel mais de la même façon qu’un fermier se sert de son âne mais il n’y a aucune raison de se mettre à braire par la suite.
C’est aussi lui qui a réorganisé l’ensemble des cellules et redéfini leurs objectifs. S’il lui paraît logique qu’une personne qui a vu un dragon dans toute son horreur veuille en découdre, il ne lui paraît en revanche pas si logique qu’elle courre à la mort sans préparation.
Aussi, après de nombreux entretiens avec les recrues potentielles, il les a séparé en plusieurs catégories.
- Les violents : ils servent en général de chair à canon car on ne peut guère leur faire confiance pour des missions où la finesse est de rigueur. En revanche, il les place dans des milices ou des organisations paramilitaires pour compléter leur entraînement si celui-ci est insuffisant ou dans diverses sociétés de "contractors" (avant on disait mercenaire) pour qu’ils puissent continuer à s’entraîner et à rapporter quelque argent.
- Les réfléchis et les passifs : ceux là forment la base et le gros de son organisation. Ils sont la cheville ouvrière, ceux qui peuvevnt faire des planques interminables, qui vont patiemment éplucher des livres de comptes, des actes notariés et autres petites choses passionnantes du même genre. Ce sont de basses besognes dans lesquelles on ne se sali pas les mains mais qui au bout du compte permettent d’en apprendre plus sur l’ennemi.
- L’élite : eux se chargent des mission de renseignement humain, cherchent à lier des contacts pour en apprendre plus sur les organisations draconiques ou technomanciennes et font des cambriolages de haut vol dignes des plus beaux romans d’espionnage.
Au final, même si l’éradication n’est plus leur point fort (mais alors vraiment plus), les rares actions qu’ils entreprennent sont toujours couronnées de succés et font toujours très mal aux organisations auxquelles ils s’attaquent. C’est dû à l’excellence de leurs renseignements et de leur préparation.
C’est ainsi que ces groupes sont (en dehors de la Cure et de la M& D) les plus à même de donner des renseignements sur les organisations draconiques. Ils connaissent l’existence des treize grands dragons, la structure familiale, la différence entre un dragon et un être magique mais ne savent pas d’où viennent les uns ou les autres. Vous me direz que sur ce point, ils sont comme la grande majorité de la population draconique terrestre et vous aurez raison.
Petite chose amusante, ils sont suffisamment bien renseignés pour connaître le pouvoir familial des dragons argentés. Ils ont même mis au point des séances de psychothérapie qui donnent des résultats plutôt bons. Elles sont basées sur une grande part d’hypnose et peuvent être traumatisantes pour le patient mais elles ont l’avantage de fonctionner dans un grand nombre de cas.
2En Europe (de l’Atlantique à l’Oural)2
Les chevaliers de la lumière européens sont restés très classiques. Quand on dit classique, il faut comprendre xénophobe, raciste (non, ce n’est pas pareil), très en cheville avec les mouvements d’extrrème droite, violent, fanatique et peu enclin à la réflexion.
Vu que ce sont eux qui se chargeaient des relations avec l’église catholique, on comprend mieux pourquoi tout ne s’est pas passé pour le mieux.
La tête de proue de leur mouvement se nomme Federico Napoli, un italien affable, sportif et musculeux. Cet ancien bandera (la légion étrangère espagnole) ne craint pas de casser quelques oeufs en trop quand il fait une omelette. Et si ce sont d’innocents passants, des romanichels qui n’auraient pas dû se trouver sur sa route ou tout autre obstacle du genre femme enceinte, il écrasera une petite larme avant de recharger son fusil.
Quelques petites choses peuvent être mises à son crédit. La première est d’avoir réussi à noyer son mouvement dans une nébuleuse de groupes fascistes et ainsi de leur avoir fait faire profil bas face aux nombreuses actions des services secrets européens qui s’en prennent aux mouvements terroristes, mafieux ou paramilitaires. Celà lui permet aussi d’avoir une base de recrutement assez importante et une ressource de chair à canon que ses collègues peuvent lui envier. Et c’est sans doute le deuxième point à lui créditer. Sa politique de recrutement actif fait que les chevaliers européens sont très nombreux. Certes la qualité n’est pas au rendez-vous dans la plupart des cas mais la masse parvient à régler un grand nombre de problèmes.
En revanche, il faut avouer que les renseignements dont ils disposent ne sont pas vraiemnt au top et leurs actions contre la "vermine écailleuse" s’apparentent plus à de grosses ratonnades qu’autre chose.
Le troisième point important quand on parle des chevaliers européens est leur armenment. Ou plutôt leur sur-armement. De part la présence à leur frontière d’une zone de combat (l’ex-Yougoslavie), ils ont eu accès à un matériel plutôt important. Et leurs caches d’armes peuvent faire froid dans le dos à tout individu qui croit qu’il y a un contrôle des armes sur le continent.
La plupart de ces chevaliers (du moins ceux qui survivent assez longtemps) sont d’ailleurs de fervents fanatiques des armes tant blanches qu’à feu, des sports de combat et autres activités du même genre. Il n’est pas rare de les voir dans des sociétés privées de "sécurité" ou de "protection". De là leur viennent la plupart de leurs revenus. Ils mettent en commun 1% des sommes qu’ils touchent (peu ou prou) ce qui leur permet d’avoir une assise financière sinon suffisante du moins confortable.
Assise qui leur sert à fomenter leurs actions ou acquérir plus d’armes encore. Et c’est ainsi que cette organisation est devenue en quelques années l’un des plus gros possesseur de DragonSlayer au monde.
Ben oui, si on est chevalier, il faut avoir l’épée qui va avec non ?
2En Asie2
L’Asie n’a jamais eu une forte tradition de chasse au dragon. C’est sans doute dû à la place qu’occuppe le dragon dans la tradition de la région.
2En Afrique et en Océanie2
Sur ce territoire immense, les choses sont très dures à gérer. Et les problèmes reposent sur les épaules enveloppées de Nadia Salami, une femme entre deux âges. Un (trop) grand nombre des habitants de ce continent sont beaucoup plus occupés par leur survie au jour le jour que par des bêtes immenses venues d’une préhistoire dont ils n’ont que foutre. La situation est encore bien pire en Océanie où le morcellement des territoires rend la coordination encore plus dure.
Cependant, les cellules actives ont un bon niveau d’efficacité et n’ont certainement pas à rougir face à leurs homologues étrangères. Cependant, elles sont fort peu nombreuses et très dispersées à l’échelle de ce continent. Maroc, Egypte et Afrique du Sud. Avec si peu impossible de tout savoir et de faire des opérations de grande ampleur. D’autant que les finances sont régulièrement au plus bas.
2En Amérique du sud2
Les chevaliers d’Amérique du sud sont peu nombreux, environ une trentaine répartis sur le Brésil, la Bolivie et l’Argentine. En revanche, leur pouvoir de nuisance est très important.
Ils cherchent par tous les moyens à atteindre les sphères décisionnelles pour accroître la vitesse du processus de déforestation. Ils pensent en effet qu’en réduisant la forêt à sa portion la plus congrue, ils couperont les serpents à plumes de leur base arrière et qu’ainsi leur chasse deviendra plus efficace.
Autant le dire tout de suite, la déforestation n’est pas de leur fait, ils ne font qu’essayer de s’en servir.
Les buts généraux
Autant le dire tout de suite, le but ultime des Chevaliers de la Lumière ne change pas avec le temps. Ils veulent tuer tous les dragons de la planète !
Bon, ceci étant posé, il faut savoir comment parvenir au but. Et, à priori, c’est l’un des rares sujets sur lesquels ils soient tous d’accord. Comme quoi, même des abrutis belliqueux peuvent arriver à se mettre d’accord.
Ils veulent révéler l’existence des dragons à la population de la terre pour qu’un génocide s’ensuive. En effet, ils sont bien conscients qu’ils ne sont pas capables à eux seuls de terrasser autant d’adversaires redoutables. Aussi, ils comptent miser sur le nombre.
Mais une telle révélation ne se fera pas sans mal. La psychologie des foules n’est pas le point fort de cette organisation et, comme on l’a déjà dit, de nombreuses personnes sur cette terre se préoccupent plus de savoir quoi manger ce soir que du côté écailleux de leur voisin. Encore plus s’il s’agit d’êtres magiques qui ne sont pas franchement reconnaissables.
Ils ont donc décidé d’un plan d’ensemble sur une dizaine d’années.
Le premier point pour eux sera de connaître les ancrages draconiques dans les instances dirigeantes humaines afin de les éradiquer. Une fois que les appuis politiques et financiers des dragons auront été réduits à néant, il sera sans aucun doute beaucoup plus facile de passer à la deuxième partie du plan.
Celle-ci concerne les médias. Tout comme les années cinquante avaient été peuplées d’OVNI et de d’invasions extraterrestres, les années à venir devraient reprendre le thème de l’ennemi ancestral plongé dans notre société. Et si votre voisin était un monstre ? En suivant ce type de raisonnement, l’éducation des masses devrait pouvoir se faire sans trop de problèmes et donner les bons résultats escomptés pour la troisième phase.
Celle-ci devrait voir un certain nombre d’incidents destinés à révéler la présence de dragons au sein de la population. Les chevaliers devraient à ce moment là avoir pris suffisamment de postes importants pour arriver à relayer l’information et lancer des opérations d’éradication de grande ampleur. Les chevaliers pensent qu’au bout d’une dizaine d’années, et malgré les bavures inévitables, la quasi totalité des dragons de la planète aura succombé.