Entretien avec un gestalt !

Ça y est, ça commence…Henri lui a demandé si cela concernait les êtres magiques ou les technomanciens et comme il a dit non, il est parti faire un tour dehors.

Ah… Maintenant au tour de notre cher dragon de parler, et là, c’est pas gagné quand même m’enfin bon c’est lui qui a voulu nous rencontrer, il assume. Bon c’est sûr l’accueil aurait pu être meilleur mais faut être prudent…Très prudent ces temps-ci.

Il s’est pointé la gueule enfarinée avec l’air infiniment supérieur qu’aime arborer tous les dragons rouges. Le look Al Pacino, les cheveux gominés en arrière, le branleur quoi… 5 secondes plus tard il avait le canon de mon T-Henson dans la bouche et là il faisait moins le malin Marlon Brando. Fouille rapide, un Walther P 99… Flingue de tarlouzes… Ridicules ces dragons.

- « Bon, asseyez-vous et dites-nous pourquoi vous voulez nous rencontrer ? »

Ça y est, il allume une cigarette en faisant le mariole… Putain, y m’énerve je vais le tuer !

Il nous dévisage un par un comme si on lui devait le respect, non mais je rêve…

- « Tout d’abord avant de commencer, pourriez-vous dire à votre chien de garde de baisser son arme s’il vous plait, Monsieur Mac Kinley. »
- « T’es sûr que je peux pas le bouffer ce trou du cul, Jason ? Parce que moi y me les brise menue la future paire de Santiag ! »
- « Tom, tu te calmes et Monsieur Scannasi va rester très poli s’il veut sortir de cette maison vivant. »

Il sourit, il a fait son effet, il est content. Tiens, y’a plus de lumière dans la maison…Henri… Et merde, je l’avais oublié à cause de l’autre enculé.
- « Vasquez va voir ce qu’il fout et dit lui de revenir ! »
- « Ok, j’y vais, mais bon, tu aurais pu le dire à Yohaness plutôt qu’à moi. »

Notre cher dragon noir s’en mêle.
- « Bon, Roberto, tu y vas. On discutera de ça plus tard ! »
- « Mon prénom, c’est pas Roberto déjà et puis, si c’est comme ça, j’y vais pas ! »

Et voilà, c’est le bordel…3 minutes et c’est le bordel. Ca y est, on passe pour des charlots et mon poing vient de passer à travers le mur.

- « Bon, j’y vais mais c’est la dernière fois. »
- « Fait pas chier, vas-y ! »

Ah. Arthur a parlé. Le pauvre, il a l’air atterré. C’est normal, c’est le seul mec normal du groupe. Enfin normal, je me comprends…membre de l’I.R.A, blanchisseur d’argent pour la cause. Bref, par rapport à nous le plus équilibré mentalement. Yohaness dans son coin la main sur son Beretta, il en à rien à foutre comme d’habitude, d’ailleurs il lit New Look.

- « N’y pense même pas trou du cul… Gardes tes mains loin de tes poches ou je te bute ! »

Là, il a l’air surpris ! Et oui, je te vois même dans l’obscurité, abruti.
- « Mais vous m’avez déjà fouillé, je prends juste mes pastilles à la menthe ! »
- « Y en a qu’on essayé ! »
- « Tom, calmes toi et vous, laissez tomber pour vos pastilles à la menthe, vous voulez bien ! »
- « Vous avez vraiment le sens de l’hospitalité ici. »
- « On t’emmerde ! »

Tiens, Yohaness a parlé. L’autre a pas répondu et il commence vraiment à se demander ce qu’il fout là…Il a l’air tout paniqué…Sans doute un enfant et qui commence tout juste dans l’univers impitoyable des créatures à écailles.

Bon le courant est revenu, c’est déjà ça. Yohaness a l’air content, c’est sûr pour lire, c’est plus pratique la lumière. Arthur n’a pas bougé, il est assis et il le regarde tranquille. Jason doit sans doute se dire qu’une fois de plus on passe pour des abrutis et c’est bien le cas d’ailleurs.

Henri et Vasquez sont enfin là. On va peut-être pouvoir commencer !
- « Vous êtes encore là vous ? »

Henri et son tact légendaire. Jamais agressif, tout est dans la désinvolture et la nonchalance avec laquelle il le dit.
- « Heu…oui, je n’ai pas encore pu parler des raisons pour lesquelles j’ai voulu vous rencontrer. Mais d’abord, permettez moi de vous offrir ceci Monsieur Mac Kinley c’est un…
- « Bon, allez, abrège, file lui ton cadeau et accouche, on va pas y passer la nuit non plus ! Moi j’ai plein de truc à faire !! »
- « Henri ! »

Et voilà c’est reparti…Jason engueule Henri et là tout le monde s’y met sauf Arthur qui essaie de calmer les choses comme il peut mais là, il ne peut plus rien. Et l’autre au milieu qui comprend plus rien à ce qu’il lui arrive. Ah, ça y est… J’ai mis un pain à Vasquez. Tout le monde crie, c’est vraiment le bordel !
2 minutes plus tard tout va mieux.

- « Bon et vous là, vous vouliez quoi au fait ? »