l

Lamie

Pays d’origine : Grèce.

Autres appellations : -

Description : Monstre au torse de femme et à la longue queue de serpent. Suce le sang des enfants et les dévore.

Caractère : Maléfique. Hait les enfants. Adore le sang frais.

Pouvoirs innés :

  • Phase de la transformation : Compétence (Séduction) 4, Immunité (poison), Majoration (force) 2, Majoration (rapidité) 1.
  • Pouvoir unique (Guérison) : A partir de la phase du frémissement, les lamies peuvent boire du sang humain frais dans le simple but de régénérer leurs blessures. Chaque litre de sang bu permet de bénéficier du pouvoir inné de Régénération à un niveau égal à la phase atteinte et ce pour une seule blessure.
  • Phase d’Identité : queue 1
  • Phase Nature : queue 2
  • Phase Légende : queue 4, se nourrit des Émotions des artistes

Milieu Naturel : milieu artistique.

Histoire : Souvent identifiée avec Empousa, Lamia prenait l’apparence d’un fantôme terrifiant pour enlever et dévorer les enfants. Elle avait été une belle jeune femme, fille du roi Bélos. Unie à Zeus, elle donna naissance à plusieurs enfants qu’Héra par jalousie fit tous périr. Lamia se vengea en se métamorphosant en un monstre qui se mit à manger les nourrissons. Héra la priva alors de sommeil. Zeus, pour consoler son amante de tant de persécutions, lui accorda le pouvoir d’enlever ou de mettre ses yeux à volonté.

Complément : les Lamies sont des fantômes d’une grande beauté, qui se nourrissent de sang humain. Parfois, elles se transforment en serpents.

A l’origine, Lamie est une femme d’une grande beauté qui ne laissait pas Zeus indifférent. Pour se venger Héra tua tous ses enfants. Depuis, la malheureuse mère poursuit et dévore les enfants des autres. Jamais elle ne dort, sauf si elle s’arrache les yeux ou s’abandonne à la boisson.

Complément : Femme démon très belle ou serpent habitant surtout les déserts, se déplaçant très vite, avide de sang humain, menaçant surtout les enfants, parfois déterrant les cadavres pour les manger. Sorte de croquemitaine féminin, on l’accusait de tous les maux accablant les enfants romains. Lamia était analogue à la Mormô des Grecs.

Licorne

Pays d’origine : Europe.

Autres appellations : Kilin (Chine), Ki Rin (Chine), Unicorne.

Description : Créature qui ressemble à un petit cheval dont le front est surmonté d’une grande corne. Possède aussi une barbiche de bouc.

Caractère : Se lie d’amitié avec les individus vierges. Timide.

Pouvoirs innés :

  • Phase de la transformation : Majoration (beauté) 4, Combativité (négative) 3, Compétence (corps a corps) 2, Chance.
  • Pouvoir unique (Pureté) : Tous les membres vierges d’un Gestalt dont une licorne ayant atteint la phase du frémissement fait partie, bénéficient d’un bonus de 1 point à tous leurs jets, et ce une heure par jour (au choix de la licorne). A la phase du voyage, le pouvoir affecte tous les êtres humains vierges dans un rayon de 10 mètres. A la phase de la transformation, le bonus est de 2 points.
  • Phase d’Identité : corne
  • Phase Nature : corne 1, bond de 10 m
  • Phase Légende : corne 3, bond de 30 m

Milieu Naturel : pleine nature verte.

Histoire : La Licorne médiévale est un symbole de puissance qu’exprime essentiellement la corne, mais aussi de faste et de pureté.

Nous retrouvons ces vertus dans la Chine ancienne, où la Licorne est l’emblème royal et symbolise les vertus royales. Lorsque celles-ci se manifestent, la licorne apparaît : ainsi sous le règne de Chouen. C’est, par excellence l’animal de bon augure. Toutefois, la Licorne concourt à la justice royale en frappant les coupables de sa corne. La licorne combat aussi contre le soleil et l’éclipse ; elle les dévore.

La danse de la Licorne est une réjouissance fort prisée en Extrême-Orient, à la fête de la mi-automne. Mais la Licorne paraît n’être alors qu’une variante du dragon. Le terme Ki-Lin, appellation chinoise, signifie yin-yang.

Complément : Créature d’une grande beauté, jadis très répandue dans l’hémisphère Nord. Surtout connue par son nom latin venant de unus, « un » et de cornus « corne ». L’Unicornis sinoensis parcourait les forêts de Chine, du Japon et d’Indonésie. L’Unicornis carcadan, se trouvait en Arabie, en Inde, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. L’Unicornis europa vivait dans les pays d’Europe et l’Unicornis alba était native des îles britanniques.

La licorne était généralement une créature solitaire. Elle ne paissait pas en troupeau, comme les autres animaux à sabots, et, après l’accouplement, le mâle reprenait ses habitudes solitaires. Le petit, qui naissait sans corne, restait avec sa mère jusqu’à ce que sa corne pousse, puis il s’en allait.

Bien que, selon les espèces, elles fussent quelque peu différentes, elles avaient toutes la tête et le corps d’un cheval, les pattes d’une antilope, la queue d’un cheval ou d’un lion et la barbe d’une chèvre. Leur caractéristique principale était la longue corne effilée au milieu du front, et qui se révélait être une arme redoutable.

La licorne, animal sauvage et agressif, courait plus vite que toute autre bête des plaines et des bois. Même un éléphant aurait évité l’affrontement. Les lions, bien que carnivores, vivaient en bons termes avec elles puisqu’ils n’avaient pas la même nourriture et ne l’attaquaient jamais, par crainte de sa corne.

Malheureusement, les hommes découvrirent que sa corne pouvait neutraliser les poisons.

Un jour un chasseur amena sa fille à une expédition. A sa stupéfaction, une licorne sortit du bois, s’approcha d’elle et posa tendrement la tête sur ses genoux. Le chasseur en profita pour scier la précieuse corne.

A partir de ce jour, on se servit de jeunes filles pour attirer les licornes. On aurait dit que les licornes trouvaient peu important de perdre une corne lorsqu’une jeune fille les prenait dans ses bras. Mais, quand la jeune fille les relâchait, elles étaient désarmées et les chasseurs en profitaient pour les tuer, et peu à peu toute la famille des licornes fut anéantie.