L’Eglise et les ordres de Scales

L’Ordre de St Dumas

Autant dire qu’avant la campagne, le Monastère de St Dumas était considéré comme beaucoup de petits monastères dans le monde. C’est à dire qu’on se tient au courant, et que tant que tout va bien, on ne fait pas grand chose. Et ce, d’autant plus que le Monastère fonctionne en autarcie, et qu’il n’a absolument pas besoin des subsides de l’Eglise et qu’il paye sa dîme annuelle au clergé. Bien que connaissant les capacités de forgeron et plus ou moins l’historique du monastère, l’Eglise considère que c’est plus du folklore qu’autre chose.

Mais après, sa position va changer. A la relecture des documents et en s’interrogeant sur la signature des épées, l’Eglise va arriver à la conclusion qui s’impose : l’Ordre de St Dumas est capable de forger des armes pour éliminer les dragons. Donc, le clergé va tenter de faire pression pour que l’Ordre de St Dumas produise plus d’équipement, histoire de pouvoir équiper une petite armée.

Mais, comme l’Ordre de St Dumas prône la paix (du moins maintenant), il va faire un peu sa mauvaise tête. Arguant le fait que les forgerons possédant le secret de la fabrication des épées sont peu nombreux et qu’ils ne sont pas sûr de pouvoir produire de nouvelles armes en série. Le monastère traînera vraiment les pieds, et en fait, il ne fera pas grand chose pour fournir des armes à l’Eglise. Il ne fera réellement qu’une chose, si l’Eglise le souhaite, le monastère pourra fournir de quoi équiper en épée les cinquante membres de l’Ordre de la Chevalerie Dorée Constantinienne, mais que cela prendra très longtemps. Les choses étant ce qu’elles sont, les armes de St Dumas ne sont pas prêtes à être produites en série, et tous les membres de la Chevalerie Dorée, ne sont pas prêts à être équipés de leur épée tueuse de dragon. Déjà, le Monastère de St Dumas refuse de donner celles qui sont déjà forgées, ensuite, il faudra le temps pour former d’autres moines à la forge d’armes (et ça peut prendre très longtemps pour faire un bon forgeron). Donc, on peut estimer que le monastère produira quatre ou cinq épées par an pour le compte de l’Eglise.

Avec le coté tranquille qui le caractérise, ce sera même l’Ordre de St Duma qui lancera la fronde pacifiste dans le clergé. Expliquant que tout le monde est créature du seigneur et que peut être, il serait temps de réviser les anciens jugement sur les créatures magiques.

Heureusement pour lui, le mouvement pacifiste va avoir un relatif écho au sein de l’Eglise, ce qui permettra à l’Ordre de St Dumas d’avoir des protections qui lui permettront d’exister sous sa forme actuelle. Autrement, il est certain qu’au bout d’un moment, l’Ordre de St Dumas aurait été mis au pied du mur, soit il fournit des armes, soit il est dissout.

Si cela vous amuse, dans le futur, il sera d’ailleurs toujours possible de créer une scission entre l’Ordre de St Dumas et l’Eglise.

L’Ordre des Chevaliers de la Lumière.

Autant le dire tout de suite, les chevaliers de la Lumière ont peu de choses à voir avec un véritable ordre religieux. Ils ne sont même pas structurés mais ce sont plutot un galaxie de sous- groupes et de groupuscules. On les regroupera quand même pour la clarté du discours

Avant la campagne, l’Eglise considérait cet Ordre comme un groupe d’illuminés et elle n’entretenait officiellement aucun contact avec lui. Seuls quelques prêtes particulièrement extrémistes pouvaient avoir des contacts avec lui.

Après la campagne, c’est différent.

L’Eglise va prendre contact officiellement (du moins dans le cadre privé) avec les Chevaliers de la Lumière. Mais bon, l’entente ne pourra pas être qualifiée de cordiale. Si à la base chacun avait un bon à priori envers l’autre, après quelques échanges d’informations (l’Ordre des Chevaliers de la Lumière étant super content qu’enfin l’Eglise veuille les reprendre dans son sein, il lui donnera toutes les informations qu’il possède sur les créatures magiques et les dragons), à la longue des tensions se feront sentir. En effet, le côté va-t-en guerre des Chevaliers de la Lumière, le principe du « On ne fait d’omelette sans casser d’œufs » et le racisme profond de l’Ordre va un peu refroidir l’Eglise. Et de l’autre coté, la timidité relative, le fond bon samaritain de l’Eglise et la jalousie envers l’Ordre de la Chevalerie Dorée, feront que des tensions vont apparaître entre l’Eglise et l’Ordre des Chevaliers de la Lumière.

Après quelques actions communes, les différences apparaîtront tellement fortes, que lors de la fronde pacifiste de l’Eglise, les deux congrégations décideront qu’effectivement elles ne peuvent pas s’entendre. L’Eglise ira même jusqu’à qualifier l’Ordre des Chevaliers de la Lumière de secte et qu’elle ne souhaite plus avoir le moindre contact avec lui. L’Ordre, vexé par l’attitude de sa grande sœur, lui claquera la porte au nez (bien à regret d’ailleurs, mais on a sa fierté).

Dorénavant, chacun travaillera de son coté. Avec de temps en temps une coopération possible dans des cas très particuliers : la cible est très bien définie, on est certain que c’est une créature et qu’aucun innocent ne risque quelque chose. Par contre quand L’Eglise estime que les méthodes de l’Ordre de la Lumière sont mauvaises, elle lui mettra des bâtons dans les roues et l’Ordre des Chevaliers de la Lumière travaillera comme si l’Eglise n’existait pas et il traitera tout empêcheur de tourner en rond comme un ennemi (bien qu’il tente en général de ne pas tuer les membres du clergé).

Bien évidemment, chaque groupe aura ses espions dans l’autre groupe.