Mots d’amour

Jordi n’est pas un nain

- Tu verras, ma puce, on va les écrabouiller ces gros tas. De la chair à pâté il en restera. Même les vers de terre auront peur de les approcher une fois que j’en aurai fini avec eux. Tu parles de traditions, vas-y que je couche avec le premier venu, vas-y que je te poignarde dans le dos à la première occasion. Et nos parents, hein ! , nos parents... deux gros égoïstes qui jouent aux apprentis sorciers avec nos gènes. Ne vous inquiétez pas les enfants, tout va bien. Faux culs, oui. Si c’est ça leur conception de l’amour, tu m’étonnes que tout parte à vaux l’eau. N’importe quoi, je te dit. Et tu te rappelles de la tradition, respecte ta mère, protège la, chéris-la. Et vlan ! quelques milliers d’années et on tente de l’assassiner. Remarque, c’est bien fait pour sa gueule, à l’autre vieille. Maintenant elle se terre comme un rat d’égout. Dommage que quand j’en ai eu l’occasion je l’ai ratée la vieille peau. Et les deux pigeons, Vermithrax et Ancyte, même pas capables de faire un meurtre correct. Maintenant ils tremblent sous leurs ailes. Mon dieu ! si papa savait. Et les autres non ! bientôt plus humains que les humains. C’est lamentable. Ils se croient les maîtres du monde, mais ils ne savent pas que le monde m’appartient. Dans mes galeries je vais où je veux, quand je veux et personne ne sait ce que je fait.
- Mamour, j’ai mal.
- Oui, je sais ma puce. Tu veux que je réarrange ta couche. Hein, Jordi, demande, tu veux à boire ou à manger ? Tu veux un sort pour soulager la douleur ?
- Tu veux me faire plaisir ? Arrête de m’appeler Jordi, tu sais pourtant que je n’aime pas ça. A chaque fois, ça me fais penser à ce petit bipède qui se trémoussait dans la boite carrée. Tu veux vraiment me faire plaisir ?
- Bien sur, ma puce. Dis moi.
- Massacre les tous !! Et garde moi un morceau de chacun, ça fera un bon repas.
- Tu sais que ce n’est pas possible. Mais pour qui est du repas, ne t’inquiète pas, on se goinfrera. Bientôt, on bouffera toute la mana de ce tas de boue, et eux ils crèveront avec, ces chiens.
- Bien. Je vais dormir un peu maintenant.
- Vas y, dors. Ne t’inquiète pas je m’occupe de tout.

Splatch

- Quoi splatch ? Zut, j’ai encore écrasé un troll ; ils n’apprendrons donc jamais ces stupides animaux. Enfin, ça fera un repas. De toute façon, il fait plus de viande que Wiesarek. Nauru, voilà qui ferait un vrai repas. Peut-être un peu salé, mais je me forcerai. Dans tous les cas , sûrement plus digeste que QuetzalCoatl, avec toutes ces plumes, ou même que Tshuapa et Gupta, ces grosses outres à poison. Vraiment, le poison, c’est bien significatif de leur mentalité.
Nan !! le pire c’est Vorok. Rien qu’à le voir j’ai envie de vomir, alors le manger. Beuark ! Anaphi, il doit être bon, bien craquant sous la dent. Et Jichin comme un spaghetti, j’attrape la queue puis j’aspire jusqu’à la tête, au moins il le sentira passer jusqu’au bout. Non, le seul qui mérite un duel, comme dans leurs fameuses traditions, c’est Gwellarion, mais s’il tend le cou je me ferais un plaisir de lui casser la nuque. Il va falloir préparer des recettes, ma puce.
- Et Athabaska ?
- Ho ! tu ne dors pas. Athabaska et ses joujoux technologiques, je ne vois pas l’intérêt de manger un humain, ma puce.
- Dis mamour, tu sens ?
- Oui, ne t’inquiète pas. La poche de mana en Amazonie. Elle est bientôt à maturation. Je vais aller faire une petite blague à QuetzaCoatl. Un plan si bien préparé, dommage. J’en profiterai pour ramasser de la mana. Dors, ma puce. Je reviens bientôt avec à manger.