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Démon mineur

Pays d’origine : Europe.

Autres appellations : Diable, Enki (Summerie), Agatodaemon, Cacodemon.

Description : Etre semi-divin à l’apparence variable selon les régions et les cultures. C’est un être attaché à la destinée de l’homme et qui permet un lien entre le monde des dieux et celui des humains.

Caractère : Calculateur, Maléfique, Obscène.

Pouvoirs innés :

  • Phase de la transformation : Magie alchimique 4, Combativité (positive) 3, Télépathie 2, Divination 1.
  • Pouvoir unique (Magie noire) : Chaque phase à partir de celle du frémissement permet au Démon mineur de posséder un point de Mana (les points sont récupérés en sacrifiant des êtres humains, à raison d’un point par victime) qui lui permet de jeter des sorts comme un dragon, à la condition qu’il parvienne à apprendre des sortilèges. Arrive à la phase de la transformation, il peut récupérer la Mana comme le font les dragons mais sans briser l’enveloppe physique de l’objet.
  • Phase d’Identité : divination spéciale 2 le jet de dé ne se fait qu’une fois par sujet (permet de savoir où trouver la solution d’un problème sur 1d10, mais sans précision) ex. Je cherche la formule de ce sort. Pas de problème, elle est dans un livre de la Grande Bibliothèque de France. Ou Je cherche machin. Pas de problème, il habite autour du Vieux Port à Marseille
  • Phase Nature : divination spéciale 4.
  • Phase Légende : divination spéciale 6

Milieu Naturel : n’importe où, pas devant plus de 2 humains pas au courant des créatures magiques.

Histoire : Dans la pensée grecque, les démons sont des êtres divins ou semblables aux dieux par un certain pouvoir. Le démon de quelqu’un a été aussi identifié à la volonté divine, et en conséquence, au destin de l’homme. Puis, le mot vint à désigner les dieux inférieurs et enfin des esprits mauvais.
Selon une autre ligne de pensée, les démons étaient les âmes des défunts, génies tutélaires ou redoutables, intermédiaires entre les dieux immortels et les hommes vivants, mais mortels.
Dans la tradition hébraïque, les démons se divisent en dix catégories hiérarchisées, relevant des dix séphiroth ténébreux, personnifiant chacun une passion, un vice. Leur chef suprême est Samaël, l’ange du poison ou de la mort, le Shatan de l’Ecriture qui, selon le Zôhar séduisit la première femme.
Dans la religion chrétienne, se sont des anges déchus.

Dragon

Pays d’origine : Europe.

Autres appellations : Aitvaras (Lithuanie), Ajatar (Finlande), Azhi Dahaka (Perse), Bena (Malaisie), Herren-Surge (pays Basque), Ladon (Grêce), Moghur (Mongolie), Mulala (Afrique), Palraujuk (Islande), Peist (Irlande), Shan (Chine), Tarasque (Europe), Thu’ban (Moyen Orient), Vritra (Inde).

Description : Forme plus ou moins dégénérée des dragons ramasseurs de Mana. Sa forme est relativement variable. Bien que souvent reptilienne.

Caractère : très variable. Dépend du type de dragon dont il est issu.

Pouvoirs innés :

  • Phase de la transformation : Majoration (force) 4, Majoration (endurance) 3, Magie draconique 2, Combativité (positive) 1.
  • Pouvoir unique (Empathie) : Ce pouvoir, qui apparaît à la phase du frémissement permet au dragon de s’entendre parfaitement bien avec tous les reptiles à quatre pattes qu’il peut être amené à rencontrer. Une phase plus tard, le pouvoir s’étend à tous les reptiles puis, à la phase de la transformation, s’étend une fois de plus et cette fois aux batraciens. Aucun animal affecté par ce pouvoir n’attaquera celui qui le possède même s’il est dressé spécialement dans ce but.
  • Phase d’Identité : griffe
  • Phase Nature : griffe 2, queue 1, aile 1 (ne permet pas de voler)
  • Phase Légende : griffe 4, queue 3, aile 3 (ne permet pas de voler)
  • Milieu Naturel : comme un dragon normal.

Histoire : le dragon symbolise l’esprit du mal dans les légendes chrétiennes et les récits de la Chevalerie pour illustrer le combat du Bien contre le Mal.
En Chine, le dragon représente l’Empereur. C’est le principe actif, l’hexagramme k’ien dont les six traits figurent les étapes de la manifestation, opposé au tigre qui règne sur l’ouest et sur la mort. La cosmologie chinoise distingue : les dragons du ciel, symboles de la force régénératrice céleste ; les dragons-esprits qui font tomber la pluie ; les dragons de la terre, qui règnent sur les fleuves et les sources ; les dragons-gardiens de trésors. Ils sont dirigés par les quatre rois régnant sur les quatre mers qui entourent la terre.
La lutte entre deux dragons symbolise le mouvement éternel du cosmos, l’affrontement de formes apparemment antagonistes qui entretient le mouvement vital, la résolution des contraires.
Les plus anciens objets représentant des dragons viennent d’un site néolithique de la province de Liaoning en Chine du Nord. Datant du IVème millénaire avant J-C. Des sceaux cylindriques en pierres décorés de dragons serpentins, découvert à Bannu, dans le nord ouest du Pakistan, datent du IIème millénaire avant J.C.
Dans les premiers mythes connus du Proche et Moyen-Orient, les dragons jouent souvent le rôle de gardiens et de protecteurs.
Ensuite, avec la religion chrétienne, le dragon se met à symboliser le Mal, et le Diable est représenté comme un serpent à sept têtes couronnées. Il réapparaîtra comme signe annonciateur de l’Apocalypse.